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Implants cochléaires :

Certes les implants cochléaires sont déjà utilisés aujourd'hui, chez les patients atteints de surdités sévères ou profondes (surdités endocochléaires profondes) ou encore les personnes souffrantes d'acouphènes. Ces implants électroniques ultra-miniaturisés qui permettent de restaurer l'audition à des personnes souffrantes d'une surdité profonde à sévère. Contrairement aux aides auditives comme les appareils auditifs, ce dispositif stimule directement la cochlée grâce à des électrodes implantés chirurgicalement.

les implants cochléaires sont divisés en deux parties, une partie externes et une partie interne.

    A l'extérieur, un microphone peut être inclus dans un contour d'oreille, reçoit les sons et les envoie au processeur vocal. Placé autour du pavillon de l'oreille, ce dernier réceptionne ces signaux, les analyse, les code et les envoie à l'antenne. Elle se pose sur la tête, face à l'antenne réceptrice, avec un aimant.

   A l'intérieur, un récepteur avec une antenne réceptrice et un stimulateur placé derrière l'oreille, sous le cuir chevelu, envoie les sons extérieurs aux électrodes. Celles-ci sont au nombre de 15 à 22, en fonction des modèles et regroupées dans un faisceau d'électrodes (ou porte-électrodes) placé dans l'oreille interne.

          implant cochleaire vu de l'exterieur                                       implant cochléaire vu de l'intérieur

Le principe de l’implant cochléaire est de transformer les signaux analogiques enregistrés par un microphone en signaux numériques qui stimulent directement les fibres du nerf auditif par l’intermédiaire d’électrodes insérées dans la rampe tympanique de la cochée. Il permet au son d'être transféré vers le nerf auditif et donc d'entendre.

Dans un premier temps, un processeur porté derrière le pavillon ou sur le corps capte les sons et les transforme en un code numérique. Le processeur est équipé d’une pile qui alimente tout le système. Ensuite le processeur transmet le son sous forme numérique à l’implant par le biais de l’antenne positionnée sur votre tête. L’implant convertit le son codé numériquement en impulsions électriques qu’il transmet au faisceau d’électrodes situé dans la cochlée. Chaque électrode correspond à une bande de fréquence sonore (son grave ou son aigu). Les électrodes de l’implant stimulent alors le nerf auditif de la cochlée, qui envoie les impulsions électriques au cerveau comme le feraient les cellules ciliées où elles sont alors interprétées comme des sons.

En revanche les sensations sonores perçues par le sujet peuvent au début ne pas correspondre aux sensations de l'audition normale, ni à celles de l'audition appareillée de façon externe. C'est la raison pour laquelle une éducation auditive spécifique pratiquée avec un audiologiste (professionnel qui traite et rééduque les troubles de communication liés à l'audition) est presque toujours nécessaire à sa bonne intégration par l'individu qui la porte. Mais après une période d'adaptation, les résultats deviennent très souvent excellents: de très nombreux adultes devenus sourds ou enfants implantés très précocement sont par exemple capables d'utiliser un téléphone. Les publications récentes indiquent qu'approximativement un tiers des enfants implantés obtiennent d'excellents résultats avec une compréhension équivalente à celle d'enfants normo-entendants, qu'un autre tiers acquiert une compréhension de la parole correcte et que le dernier tiers rencontre des difficultés (très souvent corrélées avec une implantation tardive ou la présence d'autres troubles que la surdité).

différents projets:

Un chercheur a développé une puce pour implants cochléaires qui consommerait juste un demi milliwatt, soit un dixième de la puissance requise par les dispositifs actuels.

Afin d'économiser de l'énergie, le nouveau système effectue la plus grande partie de son travail avec des circuits analogiques et non numériques.Ainsi, au lieu de numériser le signal auditif immédiatement à la sortie du microphone, la puce mise au point par Rahu Sarpeshkar maintient ce signal sous une forme analogique et ne le transforme qu'en fin de parcours, au niveau du contrôle des électrodes chargées de stimuler les nerfs de la cochlée. Les circuits créés font appel à des transistors CMOS (Complementary Metal Oxide Silicon), intégrés de manière à consommer le moins d'énergie possible. Attendue sur le marché d'ici deux ans, cette puce pourrait constituer, un élément de choix des implants "longue durée" de prochaine génération, destinés à être entièrement insérés sous la peau du patient.

 

 

La situation électrique acoustique allie l'amplification acoustique à la technologie de l'implant cochléaire (stimulation électrique) dans la même oreille. Ces systèmes électro-acoustiques constituent la solution idéale pour les personnes présentant une surdité partielle. Un système électroacoustique offre une stimulation acoustique qui renforce l'audition résiduelle naturelle en amplifiant les fréquences graves. Pour les fréquences aiguës, la technologie intégrée de l'implant cochléaire prend automatiquement le relais et fournit aux structures nerveuses, la stimulation électrique appropriée.
D'une part un implant cochléaire, composé d'une électrode flexible, stimule électriquement les cellules nerveuses responsables du traitement des fréquences aiguës. D’autre part, une amplification acoustique stimule les cellules nerveuses responsables du traitement des fréquences graves. L'association de la stimulation électrique à la stimulation acoustique permet à l'utilisateur d’entendre des sons que son oreille interne ne peut plus percevoir, tout en préservant son audition résiduelle naturelle.

Une équipe de scientifiques aux Etats-Unis a travaillé sur l’amélioration du fil électrique enroulé dans la cochlée. Habituellement conçu dans un matériau peu flexible, il peut être mal implanté, ce qui entraîne parfois une détérioration irréversible des cils cochléaires, diminuant davantage l’audition des patients.

Présenté au 11e congrès international des implants cochléaires et des autres technologies auditives implantables, un fil électrique conçu dans un nouveau matériau a étéexposé. Il comporte en effet plusieurs avantages. D’une part, il est plus fin et plus flexible, limitant ainsi les risques d’endommagement de la cochlée lors de son implantation. L’autre avantage, est qu’il peut contenir un nombre plus important d’électrodes, permettant un transfert du signal plus précis.

C’est alors la résolution du son perçu qui sera nettement améliorée. Les chercheurs comparent même leur nouvel appareil à un piano auquel des touches auraient été ajoutées.

Toutefois, pour l’instant, seuls des cadavres ont été implantés par ce nouvel appareil. Il ne reste plus qu’à le tester en conditions réelles.

© 2016 par Pinon thomas.Bruneau camille, Perrinet jean Créé avec Wix.com

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